NICOLAS NE CONNAIT PAS LE 38.
Depuis quelques mois que Nicolas court à ACF, il s’envole et se surprend lui-même.
1heure 2 minutes au 15 km de Charenton, c’était déjà pas mal. C’était l’une de ses premières courses. Il promettait que ce ne serait pas la dernière.
Ne parlons pas du marathon de Paris, il accompagnait un ami et s’est simplement promené.
Ne parlons pas de la Saint-Valentin. On voulait le marier à Toto. Ils auraient fait un couple magnifique. Pour une raison incompréhensible, le couple ne s’est pas fait. Attendant sans doute une occasion prochaine. Mais pas de plan sur la comète (les comètes !)
Ensuite, il y eu le 10 km de Handicap International. 39 min25. On sentait déjà l’athlète. Mais pas encore le moment.
Sur la piste, il arrivait hilare et se mettait tout à coup à foncer. On avait envie de le retenir, de l’arrêter, de lui dire : Eh ménage-toi, il y en dix comme cela. Mais il était déjà loin. Il n’entendait pas. Ou s’il entendait, cela le faisait rire de plus belle. Plus il en faisait, des tours de piste, plus il accélérait.
Et, pour le 10 km de la course du château, on a enfin vu le vrai Nicolas. Nicolas et Toto à l’affiche. Toto en lièvre. Et Nicolas traçant sous un soleil de plomb. Enfin le vrai Nicolas. Celui qu’on voyait avant n’était pas un faux, pourtant, non, mais on aurait dit qu’il était bridé, pas encore totalement libéré. Et, maintenant, le voilà, bien ressemblant à lui-même tout à coup. Gagnant près de deux minutes sur son temps précédent, sautant allègrement le 38 minutes pour nous faire directement du 37 (37min32sec, 77e sur 3287)
Eh, Nicolas, ça t’intéressait pas, le passage par les 38 ? Pourtant certains s’en sont contentés, tu vois, et ils l’ont jamais dépassé.
Mais… on dirait que ça le fait rire !
Jean-Marc Geidel