Athlète du moment: Vincent

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyez comme son joli visage se couvre de pourpre. Il ne sait pas comment manifester sa joie, il doit sortir du troisième rang, on le pousse gentiment, se mettre en avant n'est pas son fort. Mais comme il ne sait pas dire non... Voilà, ça y est, il entre dans le faisceau du projecteur, bien sûr qu'il est content, bonne course, bonnes sensations, bonne pioche. Merci au passage à Nicolas, le supporter pas du tout déçu, cette fois.

Bon moi, je reconnais, je suis un tout petit peu déçu. Ben oui, à chaque course, Vincent m'avait habitué à me dépasser vers le deuxième kilomètre, et puis à se laisser rattraper dans la deuxième partie de la course. Et cette fois, je ne sais pas ce qui lui a pris, je l'ai perdu de vue. Parfois, quand nos trajets se croisaient, je le voyais en bonne compagnie, derrière Erwan, puis Rodrigue, puis Nicolas. Eh, Vincent, tu t'es oublié ou quoi ? Allez un bon mouvement, entraine moi dans ta course, moi aussi j'aimerais bien passer sous les quarante.

 
Ce que j'aime bien chez Vincent, on dirait que ses sens sont toujours en éveil, sauf la parole. Il exprime d'autant plus de choses qu'il en dit moins. Voyez comme il suit les conversations amicales. Il ne dit mot, mais que ne dit-il pas, sans les mots. Son sourire malicieux, son regard toujours franc et intense, que ne masquent pas ses lunettes de faux intellectuel. Et puis voyez sa comparse, la belle Adelaïde, voyez comme elle parle de lui. Putain, je rêve ! J'en ai trouvé un qui me supporte.
 
P'tit con, va, tu pourrais pas aimer les femmes ?
 
Jean-Marc Geidel

 

 

 

 

C'est peut-être pas le bon moment. Parce que, si ça se trouve, c'est dans trois mois, ou dans six mois, dans un an que Vincent va nous révéler ce qu'il a dans le ventre. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'après avoir un peu hésité, après avoir déçu ses supporters (La tronche de Téo quand Vincent qu'il accompagnait n'a fait que 1h 37 au semi de Boulogne !) il s'est décidé à donner un petit coup d'accélérateur.

Voyez comme son joli visage se couvre de pourpre. Il ne sait pas comment manifester sa joie, il doit sortir du troisième rang, on le pousse gentiment, se mettre en avant n'est pas son fort. Mais comme il ne sait pas dire non... Voilà, ça y est, il entre dans le faisceau du projecteur, bien sûr qu'il est content, bonne course, bonnes sensations, bonne pioche. Merci au passage à Nicolas, le supporter pas du tout déçu, cette fois.