Cette année 20 champions d’athlétisme, Jean Galfione, Diagana etc.…, font la course en relais pour tenter de battre le record de l’épreuve.

Place du Prado 12000 coureurs engagés et 3000 participants sans dossard, venus de la France entière, attendent patiemment le signal de départ.

Notre ami Jean Luc s’aligne au départ pour la 3^ème fois.

9h 00 lentement le peloton s‘ébranle sous une pluie de vieux tee-shirt et autres sacs poubelle. La pluie qui arrose cette foule compacte ne parvient pas à entamer la bonne humeur des Marseillais.

Les pieds de Jean Luc touche à peine le sol, il est quasiment porté par une foule compacte sur les cent premiers mètres. Il lui faudra zigzaguer entre les coureurs sur les cinq kilomètres de faux plats que constitue le boulevard Michelet avant de pouvoir atteindre sa vitesse de croisière.

Entre temps la pluie s’est calmée et c’est au son d’un orchestre de rock que les coureurs quitte la banlieue marseillaise pour aborder les premiers contreforts du col de la Gineste. Ce col constitue avec la descente sur cassis la principale difficulté de la course. La route monte en colimaçon sur 8 km.

La montée du col permet d’admirer la cité phocéenne et à notre ami Jean Luc l’impressionnante marée humaine constituant l’arrière du peloton.

Le paysage relativement désertique que traversent les coureurs est constitué d’une maigre végétation résultat des nombreux incendies qui ont frappé durement le massif.

Après le col une dizaine de km de route à peu près plate longe le champs de tir de Carpiagne. La foulée des coureurs s’allonge le rythme s’accélère. Le peloton passe entre deux chars Leclerc et une fanfare militaire pour bénéficier du second ravitaillement servi par des légionnaires.

Jean Luc poursuit son chemin ignorant comme à son habitude ces ravitaillements. Les Falaises rouges qui domine Cassis sont en vue.

La longue descente vers le port de Cassis commence. Le rythme s’emballe à peine ralenti par la dernière bosse. Après un petit tour dans les rues de la ville le peloton débouche sur le port sous les applaudissements d’une foule compacte débordant des terrasses des cafés. Un ultime sprint pour l’honneur, permet à jean Luc de franchir la ligne d’arrivée en déboulant sur la plage.

Quelques coureurs ne savent pas résister au plaisir de piquer tête dans la Méditerranée.

Certains se contenteront comme Jean Luc d’une douche dans les vestiaires du stade municipal.

Résultats :

Vainqueur : John Gwako le kenyan en 1h 0’36’’, coureur africain de talent qui battra le relais des champions de 3 mn.

Jean Luc a couru la distance en 1h 33 mn 1554ème au Scratch et 883^ème senior homme.

Un peu de tourisme et un rendez-vous gastronomique avec ses collègues de travail participant à la course clôtureront la journée de notre héros.