« Prendre le Thalys, train de nuit, arrivée au petit matin en plein coeur de Berlin ; hôtel à proximité du lieu où on retire son dossard (le vendredi de préférence ; ne pas participer à la course du samedi (ce qu’à tort, j’ai fait) pour s’économiser.

Le dimanche, levé à 5h30 pour le petit déjeuner, puis les derniers préparatifs avant de quitter l’hôtel. Le temps est gris, brumeux ; peu de vent pour une température s’affichant autour de 10°C (excellent).

Deux, trois stations de métro plus loin, la masse des coureurs et enfin vers 8h30, l’aire de départ avec un dossard préférentiel en première ligne, ce qui est toujours impressionnant.

9h, signal du départ (très timide). Mon objectif est de prendre le rythme tout de suite, autour de 4’ au km pour viser les 2h50 / 2h55 à l’arrivée. Le parcours est sans grandes difficultés : larges avenues (bon pour la fluidité de la course), passage délicat entre les 25eme et 35^ème km avec un faux plat (légère déclivité), ensuite tout shuss jusqu’à l’arrivée sur les Champs-Élysées Berlinois : le Kurfurstendamm.

Sur le parcours, la foule estimée à un millions de spectateurs est très chaleureuse et dense, en particulier lors des derniers kilomètres.

Enfin, après 2h52’11’’, je termine mon périple à la 686^ème place après une course très régulière : 1^er semi en 1h25’12’’, 2^ème semi en 1h26’’59’’.

A noter : plus de 25000 arrivants avec une qualité des performances : environ 1400 coureurs en moins de 3h.

Parmi les plus de Berlin, la possibilité d’obtenir ses résultats immédiatement avec temps de passage tous les 5km, place, vitesse moyenne … Et bière à volonté, ce qui n’est pas désagréable. Et maintenant, profiter de la ville… »

« C'est sous le smog (chaleur humide) typique de l'été québécois que j'ai parcouru les 42 km d'un marathon très pittoresque, dans un cadre exceptionnel fait d'une nature verte et saine qui s'étend à l'infini.

A Québec, la population est très accueillante et avenante, et j'ai très vite été adopté au détour d'une rencontre par le club d'athlétisme de Montréal "Les Vainqueurs", avec qui j'ai pu partager les joies de la course. Ce club est assez important et hétérogène du point de vue sexe et âge des coureurs.

La course à pied n'est pas très populaire au Canada. Cependant, quelques québécois courageux courent sous des températures très basses (jusqu'à -20°C l'hiver) en se protégeant le visage avec de la graisse pour ne pas geler.

Lorsqu'on sait que la température de ce pays peut varier de +40°C à certains pics de -40°C en hiver!!

J'ai pu constater deux différences par rapport aux courses à pied françaises :

la première est qu'il est interdit d'uriner juste avant le départ des courses comme il est d'usage en France, ceci pour ne pas que le sol soit jonché de milliers de bouteilles en plastique.

Des WC portatifs sont installés à cet effet tout le long du parcours.

La deuxième différence fut à mon avis qu'il manquait au niveau ravitaillement

un apport nutritif nécessaire pour tenir une telle distance (une seule banane au semi).

En conclusion, je dirais que la beauté du paysage est vraiment très motivante pour une course en surface rapide, mais qu'il est nécessaire d'avoir une préparation physique adaptée à un climat chaud et humide.

Ce qui m'a le plus touché est l'extrême gentillesse des québécois et je remercie vivement Jean-Yves et l'ensemble du club "Les Vainqueurs" avec qui j'ai gardé de très bons contacts. »